Capitale de l’amour Filles et lieux de plaisirs à Paris au XIXe siècle – éditions Vendémiaire

Considérée comme la capitale de l’amour et du romantisme, Paris a connu un tournant au XIXe siècle en affichant un visage plus sulfureux. A cette époque, il fut, « le plus grand bordel d’Europe », le « Babylone moderne ». L’émergence d’une classe bourgeoise prospère et avide de plaisirs donna lieu à des penchants plus « canaille ». Il était alors de bon ton de fréquenter ces hauts lieu d’érotisme et ces filles de joie : une affaire de moeurs qu’il est intéressant d’explorer…

Paris Frivole vous recommande un ouvrage édifiant sur ce que fut la ville lumière à la Belle Epoque : Capitale de l’amour Filles et lieux de plaisirs à Paris au XIVe siècle de Lola Gonzalez-Quijano.

Une plume vive, appuyée par des faits historiques et de nombreux témoignages offrent un tour d’horizon sur ces filles, ces courtisanes, aussi splendides que misérables, errant au coeur de Paris pour vendre leurs faveurs. Cet opus lève le voile sur un temps révolu empreint de volupté et de décadence.

Dans les cafés, les théâtres, les maisons closes, les bals, les cabinets particuliers, les hôtels, les restaurants ou encore sur les trottoirs, ces filles scandaleuse se répandirent rue Saint-Antoine, rue de Rivoli, jusqu’à la tour Saint-Jacques. C’est bien simple, les lieux pour les accueillir ne manquaient pas, si bien qu’elles étaient partout.

De jour comme de nuit, ces filles publiques, ces célèbres courtisanes et ces lorettes racolaient sous l’oeil attentif d’une société moderne en pleine mutation.