Contrejour – Willy Rizzo – photographe – designer – livre événement – Paris Frivole

Une star parmi les stars,Willy Rizzo est de ces personnages que même la mort ne parvient pas à arrêter. Tant de talent, tant de casquettes auront fait de lui une icône du bon goût, un artiste inimitable. 

Willy Rizzo couverture

Paris Frivole célèbre la première monographie hommage à Willy Rizzo photographe et designer ! Cet ouvrage grand format et luxueux dans la lignée des grandes monographies des éditions contrejour allie pour la première fois les deux facettes de l’artiste. La monographie servira de catalogue aux expositions et signatures qui se tiendront de septembre à novembre 2014 durant le Mois de la Photo au studio Willy Rizzo, Artcurial et la librairie Artazart à Paris, et la galerie Patrick Gutknecht à Genève.

Monica Vitti par Willy Rizzo Cinecitta, Rome 1960 Elsa Martinelli par Willy Rizzo. Peinte par Charles Matton.  Paris 1969

© Monica Vitti par Willy Rizzo Cinecitta, Rome 1960

© Elsa Martinelli par Willy Rizzo. Peinte par Charles Matton. Paris 1969

Des stars il en a rencontré, on pourrait même dire qu’il les côtoyait avec un naturel déconcertant … Son récit au sujet de Marylin est bouleversant :

“ Ma préférée, c’est Marilyn. Un ange. C’était l’être le plus gentil du monde. ”
« Marilyn était évaporée, distraite, mélancolique, emportée par ses émotions… mais fabuleuse. Ce n’était pas la poupée que tout le monde décrivait. Elle avait quelque chose de fort, d’inné, en elle. Du talent pur. Elle a été gâtée, puis Hollywood l’a gâchée. Je l’ai photographiée peu de temps avant sa mort, en 1962. Cela s’est fait en trois rendez-vous. Elle n’est pas venue au premier, car elle était souffrante. Sa secrétaire me disait : « Elle aime beaucoup ce que vous faites. Ne croyez pas que
c’est un caprice, elle n’est vraiment pas bien. » Le deuxième jour, elle est arrivée, adorable. Quand elle est apparue, je suis tombé sous le charme. « Pardon, pardon, je suis en retard ! ». C’était tellement émouvant. Je la sentais désespérée».

Françoise Sagan par Willy Rizzo Paris 1965 Marilyn Monroe par Willy Rizzo  Beverly Hills  1962

© Françoise Sagan par Willy Rizzo Paris 1965  et © Marilyn Monroe par Willy Rizzo Beverly Hills 1962

“ Avec la photographie, on a le plaisir du rendez-vous. Le plaisir de prendre la photo. Le plaisir ensuite que ça passe. Et, après, on a le plaisir de la regarder pendant des années. La photographie a commencé comme un plaisir, un jeu d’enfant adulte. Ça l’est toujours. Je me souviens d’une phrase de Coco Chanel : «Le malheur, on le crée. Je ne fabrique que du bonheur. » Voilà ce qu’elle m’a appris. Comme photographe ou designer. La vérité, c’est le bonheur. ”.

Willy Rizzo était sans équivoque un de ces êtres foncièrement optimiste et positif et cela transparaît dans chacune de ses œuvres

R-MINI-CLUBS Mini club rotatif en peau de Pécari ou en cuir

R-MINI-CLUBS
Mini club rotatif en peau de Pécari ou en cuir.

Willy Rizzo n’a jamais eu l’intention de devenir un designer de meubles, simplement ses amis ont vu ce qu’il avait fait dans son appartement et sont tombés amoureux de son mobilier. Et comme il avait beaucoup d’amis dans la mode, le cinéma, les commandes affluèrent.

willy-rizzo-portrait

Evidemment, derrière les oeuvres, l’artiste fascine. Ses photographies débordent de beauté et de spontanéité, tandis que ses meubles ont un goût avant-gardiste…

 Il débute sa carrière à Paris où il photographie des stars et des starlettes pour Ciné Mondial, Point de Vue, puis Images du Monde. Il couvre le Procès de Nuremberg et réalise des grands reportages, notamment en Tunisie sur la ligne Mareth.

En 1947, l’agence anglaise Blackstar l’envoie aux Etats-Unis pour « photographier ce qui l’étonne » : d’une machine à 1$ qui distribue des bas nylons aux drive-in de cinéma. Mais il préfère les femmes, la mode et s’installe à Los Angeles. C’est finalement à Paris qu’il commencera l’aventure Paris MatchEn 1959, il devient directeur artistique de Marie-Claire et collabore avec les plus grands magazines de mode dont Vogue. 

En 1968, il épouse Elsa Martinelli, part vivre à Rome et commence son travail de designer pour ses besoins personnels car, selon lui, « les meubles anciens ou scandinaves n’étaient ni confortables ni assez simples ». Devant la demande, il crée ses ateliers. Mais à la fin des années 70, la chute de Cinecitta et la montée du terrorisme mettent un terme à son époque romaine. La fête est finie. Willy vend son affaire et se réinstalle à Paris dont il avait la nostalgie, et continue à dessiner et
photographier toujours les plus belles femmes du monde jusqu’à sa disparition en 2013.

 

Un destin fascinant, une carrière sublime et des œuvres incontournables…

 

Editions contrejour
http://www.editions-contrejour.com/
Studio willy rizzo
http://studiowillyrizzo.com

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