Gueule de Nuit – Régine – éditions Flammarion

Reine de la nuit, véritable prodige dans les affaires, noctambule invétérée, poulbot dans l’âme, ineffable caméléon : Régine n’a eu de cesse de briller à travers le monde et de représenter un Paris Frivole étincelant. Instinctive, à fleur de peau, son franc parler et sa sincérité sans filtre lui ont forgé une réputation de femme de tête. 

Ce monde de la nuit qu’elle a tant côtoyé et qu’elle continue, du haut de ses 88 ans à fréquenter n’a jamais été pour elle, un simple miroir aux alouettes. Gainsbourg lui a écrit ses plus belles chansons comme « Les petits papiers », Barbara lui a dédié « Gueule de nuit », des titres sur-mesure qui ont prouvé que l’iconique rouquine savait tisser des liens forts, bien au delà du théâtre des vanités que représente les soirées en club.

Son nouvel opus Gueule de Nuit, publié aux éditions Flammarion, rend hommage à toutes ces personnalités marquantes qu’elle a rencontré au cours de sa vie. La préface signée Pierre Palmade démontre toute la tendresse qui unit ces derniers. D’emblée, le lecteur qui croit connaître Régine, découvre une femme de cœur, bienveillante avec ses « élus » et attachante au possible.

Gueule de Nuit - Régine - éditions Flammarion

L’intérêt de ce livre réside aussi dans les anecdotes mordantes et inédites que Régine nous livre au sujet de Johnny Hallyday, qu’elle a connu bien avant son succès. A travers ses yeux passionnés et sa vive plume, elle nous livre le récit d’épisodes secrets sur Edouard Baer, Serge Gainsbourg et Jane Birkin, Simone Weil, Michèle Marchand, Françoise Dorléac, Andy Warhol, Mick Jagger, Prince, Françoise Sagan, Mickael Jackson, Diane de Furstenberg, Marcel Campion, Barbara et tant d’autres…

L’avis de Paris Frivole : Cette merveilleuse galerie des portraits est une pépite qui se lit d’une traite avec autant d’avidité que de voracité. A glisser au pied du sapin sans plus tarder !

J’ai eu la chance de rencontrer Régine plusieurs fois et à chaque fois que son regard traverse le miens, quelque chose d’étonnant se produit. Régine me fait perdre mon latin. Impressionnée par cette dame aux 1001 vies, je ne parviens pas à lui dire tout ce que j’aimerais lui dire… Elle est pourtant un souvenir d’enfance… Une inoubliable rencontre.

Régine, témoin au mariage de mon grand-père Patrick Arditti et de ma belle grand-mère (la belle mère de ma mère) Christine.

Patrick Arditti

Régine, c’est l’amie insaisissable que nous aurions aimé avoir. C’est dans son club rue de Ponthieu que nous avons tant aimé danser. Elle est une source d’inspiration pour Paris Frivole, une éternelle muse.

DSC03093

Article Suivant:
Article Précédent: