La petite herboristerie de Montmartre – éditions Charleston

Il faut l’avouer, Montmartre est un quartier pittoresque aux airs de village qui nous transporte dans le Paris Frivole qui nous inspire tant. On peut encore percevoir à travers les murs et les ruelles pavées, les fragments d’une époque révolue. Alors quand nous avons eu entre les mains l’ouvrage La petite herboristerie de Montmartre de Donatella Rizzati, publié aux éditions Charleston, notre sang n’a fait qu’un tour; une intrigue qui met en scène un savoir-faire ancestral dans un Paris rétro-moderne : nous ne pouvions pas passer à côté.

Rien que la couverture et l’épaisseur du livre, aux allures de grimoire d’apothicaire sont une invitation à la poésie. En parcourant les premières pages, ce sentiment s’est confirmé. Certes, il ne faut jamais juger un bouquin à sa couverture mais parfois, il faut le reconnaître, elle nous incite à ouvrir irrémédiablement quelques pages.

La petite herboristerie de Montmartre - paris frivole

Les premiers chapitres se sont révélés fluides et la plume délicate a pu mettre en scène une intrigue profonde avec des thèmes forts : la tristesse, le deuil et la reconstruction.

Un passage a fait écho en nous et nous souhaitons vous le partager : « Un remède contre l’échec, une tisane pour faire passer la douleur de l’abandon ? Une décoction qui guérisse la peur de ne pas être aimée. Une plante pour se sentir à sa place. ».

Bien sûr, sorties du contexte, ces quelques lignes peuvent vous sembler étrange alors voici le résumé (sans trop en dire) de cet opus :

Viola, une italienne à Paris passe la porte d’une herboristerie à Montmartre, attirée par la devanture semblant appartenir à un autre temps. Envoûtée par l’atmosphère du lieu, cette passionnée de naturopathie noue un lien avec la propriétaire Gisèle. C’est alors que sa vocation se confirme de manière fulgurante et l’oriente dans ses études. Une fois son diplôme en poche, notre protagoniste rentre à Rome et rencontre l’amour. Après six ans de bonheur, celui-ci décède brutalement. Viola décide alors de rentrer à Paris pour faire son deuil…

Notre avis : nous avons aimé ce requiem pour le bonheur qui fait chaud au coeur, le zoom sur la médecine douce avec quelques fiches recettes incrustées, la sensibilité du roman et le message d’espoir qui en découle.

http://editionscharleston.fr/petite-herboristerie-de-montmartre-lectrices-charleston/

Article Suivant:
Article Précédent: