PARIS 100 films de légende – éditions Parigramme

Est-ce le cinéma qui rend hommage à Paris ou bien est-ce Paris qui rend hommage au cinéma ? Sous tous les angles de vue, la mise en abîme de la ville lumière sur grand écran laisse penser qu’elle est bien plus qu’un décor, elle est un personnage singulier détenant une cinégénie inimitable.

Comme il est bon de rappeler que le 7ème art est presque né à Paris lors de la toute première projection cinématographique, le 28 décembre 1985 au Grand Café du boulevard des Capucines. Quelle incroyable fierté nous pouvons tirer de cet héritage culturel !

Paris. Ses rues, ses cafés, ses brasseries, ses kiosques à journaux, ses boulangeries n’ont eu de cesse d’accueillir des scènes mythiques du cinéma français et international. Les personnages iconiques tels que des mauvais garçons, des Parisiennes impertinentes, des grands bourgeois, des commerçants bavards, des prostitués attachantes, des chauffeurs de taxi râleurs, des inspecteurs de police énigmatiques continuent d’évoluer dans ce théâtre de vie passionné et passionnant….

Les éditions Parigramme viennent de sortir un opus extraordinaire retraçant les films emblématiques ayant trouvé comme refuge la ville de Paris : Paris 100 films de légende.

L’auteur Philippe Lombard y livre des anecdotes amusantes sur les films et les tournages les plus célèbres de l’histoire.

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Au fil des pages, le lecteur découvre un Paris très frivole : capitale de plaisirs où les mœurs sont légères mais où le crime et le mystère rodent. Pour certains, le champagne coule à flot pour d’autres, la vie ne tient qu’à de l’amour et de l’eau fraîche.

L’ouvrage démontre à quel point Paris et le cinéma sont intimement liés et à quel point le septième art a contribué à l’image romantique de la ville…

Voici une myriade de films illustrée dans ce livre :

Fantômas de Louis Feuillade (1913), une fiction fantasque avec un personnage qui commet des vols et des crimes.

Notre-Dame de Paris de Wallace Worskey (1923), un film de légende issu de l’œuvre de Victor Hugo.

Le roi des Champs-Elysées de Max Nosseck (1935), une comédie mettant en scène un personnage lunaire, parfait sosie d’un gangster.

Ninotchka d’Ernst Lubitsch (1939) avec Greta Garbo et Melvyn Douglas, une comédie romantique dans laquelle l’actrice suédoise joue avec passion…

Un Américain à Paris de Vicente Minnelli (1951) universellement célèbre pour sa scène finale : Jerry (Gene Kelly) pense qu’il ne pourra jamais être avec Lise et fait un rêve fantastique : apothéose du film. Il rêve qu’il danse avec Lise (Leslie Caron) partout dans les rues de Paris.

Moulin rouge de John Huston (1952) qui contrairement à la version moderne, s’axe sur le destin de Toulouse-Lautrec) et La Goulue, la plus célèbre des danseuses du cabaret parisien.

La Môme d’Olivier Dahan (2007) a bouleversé le monde entier. Le destin tragique d’Edith Piaf interprété par Marion Cotillard est un chef d’œuvre reproduisant le décor du Paris des années 40 et 50.

Inception de Christopher Nolan (2010) avec Leonardo Dicaprio a rendu célèbre le Pont de Bir-Hakeim…

Minuit à Paris de Woody Allen (2011) avec Marion Cotillard et Owen Wilson montre un Paris rétro à mi chemin entre les années 20 et le monde actuel.

Et aussi Ratatouille, Before Sunset, A bout de souffle, Hôtel du Nord, Diabolo Menthe, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, Tout le monde dit I love you… Et tant d’autres !

L’avis de Paris Frivole : plonger dans le livre Paris 100 films de légende c’est s’offrir une douce rêverie dans le Paris d’hier et d’aujourd’hui, fantasmé par le septième art. Une capitale où l’amour, les drames, les crimes et le burlesque prennent place avec un ineffable charme. On aime les photos choisies avec soin, les anecdotes mordantes et toute l’attention portée sur la ville lumière que l’on aime tant.

 

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There is 1 comment for this article
  1. Cinephile at 16 h 57 min

    Le cinéma qui glorifie Paris est né à Lyon ne l’oublions pas. 1er film tourne en 1895 par les frères Lumière, la sortie des usines…