30 janvier 2017

Paris Fashion Week Printemps Été 2017 – Celia Kritharioti

Derrière un nuage de plumes vaporeuses, d’organza céleste, de crêpes découpées à la main, de tulles et volants, soutaches élaborées et une traînée de dentelles de coton printanières : Celia Kritharioti a laissé un inoubliable sillage printanier. Sa collection Printemps Été 2017 fleure bon les jours heureux, les après-midi où l’on voit la vie en rose et les grands soirs oniriques. Dans un écrin façon boudoir de la Belle Epoque, le majestueux salon Vendôme du Ritz, les silhouettes élancées ont défilé avec élégance pour ravir le front row.

Peu connue en France mais réellement célèbre dans son pays, Celia Kritharioti est l’une des créatrices les plus en vogue en Grèce. Elle possède à ce titre, sa propre maison de couture au cœur de la Plaka au centre d’Athènes. Ses inspirations rencontrent l’histoire mystique des divinités et la Haute Couture.

Coupes impeccables, couleurs pastel, féminité exaltée par des robes sensuelles et élégantes : le style intemporelle de Celia Kritharioti subjugue. Le défilé fut un hymne à la beauté, à la fraîcheur et à la douceur.

Paris Frivole a eu un coup de coeur pour cette création rose dragée, oscillant entre l’extravagance des plumes d’autruche des manches et de la coupe « tube » plus classique de la robe bustier. On aime aussi la coiffure Louise Brooke du mannequin, un carré à frange, chic et efficace.

La créatrice a travaillé les drapés, sorte de clin d’oeil à la Grèce Antique, en y ajoutant des nœuds outrageusement féminins et délicieusement frivoles.

Le blanc, le nude, le bleu glacier et le rose pâle dominent mais on voit aussi du jaune poussin et du noir profond apporter du relief à l’ensemble de la collection.

La transparence est cultivée avec délicatesse, les zones dénudées se parent d’une certaine pudeur.

Les épaules sont mises en valeur pour apporter un cadre structuré aux créations flottantes.

Sa collection sublime la femme et la libère de toute contrainte. Point étriquée dans un vêtement qui ne lui correspondrait pas, elle s’affiche, libre de ses mouvements dans des robes caressantes.