Tu me vertiges l’amour interdit de Maria Casarès et Albert Camus – Le Passeur Éditeur

La première scène se passe sur la Rive Gauche, Albert Camus est ivre…de joie car il a rencontré la belle Maria Casarès. Tandis qu’il la raccompagne, chez elle, l’idée folle de la faire monter sur le guidon de son vélo le prend. S’ensuit alors gaiement une promenade pittoresque au cœur de la Rive Gauche, le coeur palpitant et les yeux plein d’étoiles…

En voilà un roman qui replace tout le sens du Paris romantique d’hier. « Tu me vertiges l’amour interdit de Maria Casarès et Albert Camus » de Florence M.-Forsythe retrace l’histoire d’amour entre l’écrivain Albert Camus et la comédienne Maria Casarès.

Au coeur d’un Paris euphorique d’après guerre, libéré de l’occupation allemande, une passion se noue entre les deux personnalités avides d’art et de culture. Il vient de publier L’Etranger et se trouve au sommet de sa gloire, elle triomphe au théâtre comme au cinéma : c’est le vent en poupe et l’âme un brin égaré qu’ils entament leur idylle dans le plus grand des secrets.

Tu me vertiges - lamour interdit de Maria Casarès et albert camus

Un hommage au Saint-Germain-des-Prés littéraire, artistique et culturel d’antan

Centre de la vie intellectuelle, culturelle, artistique et mondaine, Saint-Germain-des-Prés est le quartier le plus inspirant de l’après-guerre et attire les personnalités les plus en vue. Dans la rue, les cafés, les théâtres, les clubs de Jazz et dans les caves, la jeunesse se retrouve pour laisser leur coeur battre à l’unisson. Simone de Beauvoir et Sartre sont de la partie. Aujourd’hui fantasmée et très touristiques, nombreux sont les Parisiens en quête de ce vent de liberté.

Un roman émotion qui saisit le coeur

Outre la plume soyeuse, accessible et exaltante de l’auteur, la magie de l’intrigue opère. Comme toute passion, l’ascenseur émotionnel est au rendez-vous et les deux protagonistes se laissent prendre dans le tumulte de la vie. Ils s’aiment puis se séparent. Albert décède en 1960, Maria ne s’en remettra jamais.

Un portrait poussé et inédit de l’idylle entre Maria et Albert Camus

 L’histoire peut sembler banale, celle d’une femme éprise d’un homme marié, père de famille, écrasé par le poids des conventions sociales de l’époque : on ne quitte pas son épouse légitime. On comprend à travers ce récit les atomes crochus d’Albert et Maria, leur passé d’émigrés, leur soif inextinguible d’amour et leur insatiable faim d’art. Amour illégitime et inconditionnel, il n’en demeura pas moins éternel.

Une auteure fort bien documentée

Florence M.-Forsythe a longtemps travaillé avec Maria Casarès, dont elle était une amie intime. Pour cet opus, elle a plongé au coeur de ses archives personnelles en se remémorant les confidences de son inoubliable amie.

L’avis de Paris Frivole : l’amour romanesque comme on en rêve. A travers ce roman, on comprend l’importance de la rencontre spontanée et on ose croire que le destin mettra sur notre chemin notre âme soeur au moment où on ne l’attendra pas.

 

 

 

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