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Au delà des apparences, on découvre des destins hors du commun avec de vrais talents :
Paris Frivole vous recommande cet opus fascinant qui vous offrira un éclairage complet sur ces intrigantes Cocottes, femmes fatales de l’histoire, “fashion victims parisiennes” avant l’heure, si belles et si scandaleuses à la fois.
Paris n’aurait pas été la ville la plus frivole du monde s’il n’y avait pas eu les Cocottes. La Belle Epoque fut une période faste pour la capitale qui à la veille du XXe siècle s’apprêtait à accueillir l’Exposition Universelle de 1889. Construite pour l’occasion, la Tour Eiffel, fit de Paris la vitrine de l’art de vivre, du luxe, de la mode et du progrès. Cette euphorie aussi éphémère que trépidante, fit alors rayonner la classe bourgeoise, dépensière, fantasque et avide de Fêtes.
On vit apparaître les reines de la Belle Epoque, Cléo de Mérode, Caroline Otero, Liane de Pougy, Emilienne d’Aleçon, Mata Hari et bien d’autres un peu moins connues comme Clémence de Pibrac, Lina Cavalieri, Lise Fleuron, Marion Delorme… Introduites dans le demi-monde de la galanterie, ces belles horizontales, aussi appelées “ravageuses d’existence”, “dégraffées” ou “demi castors” firent de Paris, la capitale des plaisirs par excellence.
Froufroutantes, extravagantes, trébuchantes, capricieuses, dangereuses, séductrices et résolument vénales, ces femmes fatales de l’histoire sont présentées dans un très bel ouvrage signé aux éditions Parigramme, Les Cocottes Reines du Paris 1900 de Catherine Guigon. Ce beau livre s’appuie sur une iconographie dense et inédite. Richement illustré, il nous fait découvrir des photographies d’époque, des coupures de presse, des tableaux ou encore des affiches).
L’auteure dresse un portrait mordant des ces femmes fascinantes, pour qui les hommes étaient prêts à dépenser des fortunes pour quelques faveurs. Leurs carnets d’adresses, remplis de têtes couronnés, de princes et d’amants fortunés les élevèrent au rang de Reines de Paris.
Au delà des apparences, on découvre des destins hors du commun avec de vrais talents :
– Cléo de Mérode était une ballerine hors-pair, un brin ingénue elle refusa qu’on l’assimile aux Cocottes
– Mata Hari une danseuse orientale audacieuse, s’oublia dans les bras de soldats allemands, elle fut alors accusée d’espionnage, condamnée puis fusillée
– Liane de Pougy, une femme écrivain connue pour ses amours saphiques, après des années de haute courtisanerie, elle se replia dans la foi et devint sœur séculière Anne-Marie-Madeleine de la Pénitence
– Caroline Otero fut la courtisane la plus vénéneuse avec à son compteur 6 suicides d’hommes éperdus d’amour et dévastés… Ironie du sort, elle finit sa vie elle-même ruinée par le jeu au casino
– Émilienne d’Alençon, chanteuse, danseuse et théâtreuse fut surnommée le “gavroche féminin”, elle mourut en 1946, loin des mondanités alors qu’elle avait 77 ans
– Mata Hari une danseuse orientale audacieuse, s’oublia dans les bras de soldats allemands, elle fut alors accusée d’espionnage, condamnée puis fusillée
– Liane de Pougy, une femme écrivain connue pour ses amours saphiques, après des années de haute courtisanerie, elle se replia dans la foi et devint sœur séculière Anne-Marie-Madeleine de la Pénitence
– Caroline Otero fut la courtisane la plus vénéneuse avec à son compteur 6 suicides d’hommes éperdus d’amour et dévastés… Ironie du sort, elle finit sa vie elle-même ruinée par le jeu au casino
– Émilienne d’Alençon, chanteuse, danseuse et théâtreuse fut surnommée le “gavroche féminin”, elle mourut en 1946, loin des mondanités alors qu’elle avait 77 ans
– Lina Cavalieri, actrice et chanteuse d’opéra fut la femme aux 840 propositions de mariage. Véritable femme d’affaires, elle ouvrit un institut de beauté à Paris et lança sa gamme de cosmétiques. Elle mourut avec son 4e mari lors du bombardement de Florence le 8 février 1944
L’on peut remarquer dans ces destinées, un point commun : peu d’entre elles parvinrent à pérenniser leur acquis, comme si tout ce qui avait été récolté lors de la Belle Epoque, fut voué à être dilapidé. Les amants disparurent, les beautés se fanèrent. La folie des grandeurs et leur notion de l’argent erronée les éloignèrent peu à peu de la réalité. Aveuglées par leur gloire d’antan qui fut fauchée par la Grande Guerre (14-18), elles sombrèrent aux oubliettes telles de délicieuses créatures évanescentes.
Passées de mode, elles se précipitèrent presque toutes vers le chemin de la ruine ou de la rédemption. Néanmoins, les somptueux clichés d’elles pris lors de leurs heures de gloire firent le tour du monde et rendirent leur style éternel. Symboles inoubliables d’un Paris euphorique et festif, les Cocottes laissèrent une empreinte remarquable.
Paris Frivole vous recommande cet opus fascinant qui vous offrira un éclairage complet sur ces intrigantes Cocottes, femmes fatales de l’histoire, “fashion victims parisiennes” avant l’heure, si belles et si scandaleuses à la fois.
Les Cocottes Reines du Paris 1900 – Catherine Guigon
24,90€
22 x 28 cm
192 pages
350 documents
http://www.parigramme.com/livre-les-cocottes-reines-du-paris-1900-306.htm