Venise mythique, Venise idyllique, Venise splendide, Venise mystérieuse, Venise frivole ?
La Sérénissime dévoile ses multiples facettes étincelantes à travers ses palais, ses bals, son carnaval et la grande place qu’elle a laissé à l’art tout au cour de l’histoire. Venise est l’illustration même du faste italien. En un mot, la démesure caractérise à merveille la cité lacustre. Fantasmée dans l’imaginaire des contemporains comme la cité de tous les plaisirs, elle n’en demeure pas moins extraordinairement riche culturellement. Pour connaître la ville insulaire, impossible de rester en surface, il faut plonger dans les méandres de son passé et s’arrêter quelques instants sur le XVIIIème siècle.
Paris Frivole vous recommande vivement l’ouvrage Mythique Venise de Gérard Denizeau, publié aux éditions Larousse.
Ce très beau livre offre une promenade édifiante au cœur de la civilisation vénitienne au temps des lumières. Le regard parcourt les plus grands chefs-d’œuvre de son histoire et découvre une Venise habitée par Vivaldi et Canaletto.
L’avis de Paris Frivole : le livre “Mythique Venise” parvient à nous happer dès les premières pages. Riche en illustrations et fort d’un texte précis et plaisant, il démontre à quel point la Sérénissime n’aurait pas eu tant d’éclat en Orient et en Occident, sans les illustres artistes qui l’ont peuplée. On comprend aisément comment elle est parvenu à devenir une place attractive en se plaçant en souveraine de la mer Adriatique.
Depuis sa création, sa position stratégique lui permet de converser avec les grandes puissances alentour. Son rayonnement commercial et diplomatique connaîtra pourtant des difficultés majeures, militaires et financières. Pourtant, à aucun moment Venise n’a souffert d’un déclin artistique et culturel, bien au contraire. Sa beauté triomphera de toutes les guerres.
Tant de peintres ont trouvé inspiration dans ce cadre rêvé, avec le Rialto, l’église San Giorgio, la basilique délla Salute… Comment ne pas citer Francesco Guardi et son oeuvre “Départ du Bucentaure vers le Lido de Venise” (vers 1750), “L’Ecole de San Marco” de Canaletto (vers 1765), “Une Danse à la campagne” de Guambattista Tiepolo (vers 1755), “Le Casino” ou encore “Il Ridotto” de Piettro Longhi…
A l’instar des photos, les peintures offrent un ineffable éclairage sur la vie au temps des lumières… Fascinant !
Ce que l’on a aimé le plus dans ce livre ? Les œuvres se focalisant sur les bals masqués et le carnaval de Venise commentées avec passion.