Dans les cocktails chics et guindés, ce sont les premiers à vous toiser du regard, à vous ignorer ou à vous répondre avec arrogance…
J’ai remarqué que les plus snobs sont souvent ceux qui le sont devenus en copiant les autres, comme pour adhérer à un groupe auxquels ils aspiraient appartenir.
Les pire ne sont pas ceux qui ont vécu dans la bourgeoisie, ce sont ceux qui ont vécu dans un petit milieu social et qui cherchent à évoluer. Ceux là sont virulents. Ils sont 100 fois plus snobs que ceux qui n’ont rien à prouver.
D’ailleurs, il suffit de les observer pour voir que le bas blesse : une faute de français à l’oral, une politesse oubliée, une tenue laissant à désirer… Leur snobisme manque de naturel et parfois ils ne contrôlent plus leur apparence.
Finalement, le snobisme de la vraie bourgeoisie, c’est la désinvolture et le snobisme des autres c’est celui du complexe d’infériorité.
Je connais quelqu’un qui s’est lancé dans la mode, sans jamais mentionné d’où il venait. Sa légitimité, il essaie tant bien que mal de l’obtenir en se croyant supérieur aux autres.