Les célibataires de longues dates se reconnaissent entre 1000. Rassurez-vous, je ne vais pas caricaturer les vieux-garçons et les vieilles-filles qui se laissent aller…
Je ne parle pas des mauvais goûts vestimentaires et de chemises mal repassées. Je parle de ce mauvais pli qui se ressent au fil des conversations et des rendez-vous.
Habitués à leur indépendance, amoureux de leur solitude (dont ils se plaignent pourtant) et incapables d’améliorer leur caractère difficile : ils se ferment les portes tout seuls.
Le paradoxe est ce qui les caractérise le mieux. Ils se plaignent d’être seuls et pourtant se complaisent dans cet état ! Ils pleurent d’être des cœurs à prendre et une fois qu’ils trouvent l’amour, ils deviennent insatisfaits. Ils se sentent réprimés, dans la contrainte et se rendent compte du bonheur de l’indépendance suprême liée au célibat…
Incapables de faire des concessions et de s’adapter à l’autre : ils entrent dans la spirale des incasables !
Offrons à ces célibataires des fers à repasser afin qu’ils gomment leur faux plis…
S.