Voilà sans équivoque, un roman à mettre entre les mains de tous les cœurs brisés. A l’instar d’un baume, il fait défiler avec douceur les émotions au fil des pages. Ce voyage littéraire semble être l’antidote idéal pour se remettre d’un chagrin d’amour. A travers une écriture sensible, poétique et emprunte de justesse, on suit les tribulations d’une âme blessée, partie en solitaire à Venise pour se remettre de son deuil amoureux.
La vie a parfois un goût de ristretto, publié aux éditions Eyrolles est le premier roman de Laurence Vivarès.
Durant 3 jours au cœur de la Sérénissime, c’est avec les sens en émoi et un regard neuf sur l’environnement qui l’entoure que Lucie pose un regard neuf et percutant sur les personnes croisées “par hasard”. Chaque rencontre occasionnée s’avère être détentrice d’un beau message…
Loin de ses repères habituels, la protagoniste combat son vague à l’âme à Venise, chasse sa tristesse et recolle les morceaux de son être en se laissant aller vers l’inconnu. De fil en aiguille, elle parvient à voir claire dans sa relation passée et peut ainsi renaître de ses cendres…
Au delà de l’intrigue où le spleen rime avec glamour, on découvre un personnage avec un relief intéressant et un véritable attrait pour la culture. Ne suit-elle pas les traces d’une George Sand, éprise d’un Musset malade, sujet à de violentes hallucinations au Danieli ?
L’avis de Paris Frivole : nous avons aimé passer ces 3 jours avec Lucie en vivant par procuration, sa détresse liée à son deuil amoureux suivie de sa rapide “renaissance”. Entourée de la beauté de Venise et de ses habitants fantasques, elle retrouve la joie de vivre à travers des rencontres humaines simples et authentiques. Son émerveillement face à la gastronomie (les poulpes et le Prosecco), l’art (l’Assomption de la Vierge du peintre Titien à l’église Frari) et la musique (Vivaldi) contribuent à cet éveil sensoriel.
La vie a parfois un goût de ristretto est un roman feel good qui ne dissimule pas son atmosphère tantôt onirique, tantôt mélancolique.
Cet opus nous a donné envie de partir à Venise, de nous y perdre, de rencontrer ses contemporains volubiles et de se laisser aller à la Dolce Vita en buvant un ristretto au Caffe Florian !
Un pur bonheur, sans amertume aucune !
Le résumé :
Lucie, styliste parisienne, revient seule, sur les lieux où son histoire d’amour s’est échouée pour essayer de comprendre, de se confronter à son chagrin, de recoloriser ses souvenirs, et peut-être de guérir. Ce voyage intérieur et extérieur la conduit à Venise, trouble et mystérieuse en novembre, pendant la période de Vacqua alta. Au rythme d’une douce errance, Lucie vit trois jours intenses, sous le charme nostalgique de la ville. En compagnie de Vénitiens qui croiseront providentiellement sa route, un architecte et sa soeur, une aveugle, un photographe, elle ouvre une nouvelle page de son histoire.