La cérémonie de la 2e édition du Prix du livre La Tribune, présidée par Jérôme Garcin, s’est tenue le 29 mai à l’Hôtel de l’Industrie.
Les quatorze membres du jury avaient procédé en mars à une première sélection de cinq ouvrages dans chaque catégorie (Fiction et Essai), puis s’étaient de nouveau réunis fin avril pour établir la seconde sélection.
Dans la catégorie FICTION, étaient retenus :
- Blanches (La Manufacture de livres) Claire Vesin
- Le dernier étage du monde (Anne Carrière) Bruno Markov
- Humus (Editions de l’Observatoire) Gaspard Koenig
Dans la catégorie ESSAI, étaient retenus :
- Submersion (Grasset) Bruno Patino
- Hé patron ! Pour une révolution dans l’entreprise (Seuil) Miranda Richmond Mouillot, Dave Hackett, Isabelle Ferreras
- Le roman national des marques. Le nouvel imaginaire français (L’Aube) Raphaël Llorca
Les deux ouvrages lauréats du Jury sont Claire Vesin avec “Blanches” et Raphaël Llorca avec “Le roman national des marques”.
A propos du roman de Claire Vesin :
« Quand l’universalité des sentiments et des mots rejoint la vérité brute de la vie et des métiers professionnels de santé… Blanches séduit et embarque son lecteur par un savant mélange d’authenticité, de simplicité, de brutalité. Sans pathos ni compassion. Ce premier roman fait découvrir, sous un jour différent, les affres des métiers de la santé et l’ambigüité permanente de ceux qui l’exercent, entre passion et désespoir. L’autrice, elle-même médecin, questionne en filigrane le lecteur sur l’équation, très délicate, de l’avenir économique et social de la santé en France. Et donc l’ouvrage honore particulièrement l’identité du Prix : “Ecrire l’économie pour repenser la société” ».
A propos de l’Essai de Raphaël Llorca :
« Ce livre intelligent, clairvoyant, nuancé, dépasse les débats intellectuels actuels très polarisés. Il évite l’enlisement dans les tranchées idéologiques en mobilisant avec clarté et brio sociologie, sémiologie et analyse critique des stratégies de communication des marques. Le monde politique a délaissé l’espace symbolique du roman national, et a échoué à articuler un récit qui raconterait la France d’aujourd’hui et celle à construire : l’auteur propose des clés pour renouveler nos imaginaires politiques, reconstruire une vision du monde partagée, en s’inspirant notamment de la créativité et de l’optimisme dont font preuve certains discours de marques ».