Comment ne pas aimer les Maisons de mode qui respectent les codes du luxe en livrant des collections de qualité ? L’artisanat attire l’attention par sa dimension singulière, nous sommes tous uniques alors à quoi bon porter la même chose ?
Je ne cherche pas à suivre à tout prix les tendances avec des oeillères. Je regarde les pages mode d’un oeil distrait. Les talents de demain ne sont pas forcément dans les magazines, il faut aller les chercher. En général, ils vivent en autarcie dans leurs ateliers en privilégiant la création à la publicité massive. Je porte un regard admiratif aux tendances des précédents siècles et attentif à celles de ces dernières décennies. La qualité ancestrale des tissus n’a pas son pareil et l’allure tend à disparaître au profit du “style à tout prix”.
Le Musée de la mode expose de grands noms de la couture et on peut y contempler des pièces uniques, intemporelles et mythiques, dont les plus belles pièces sont dévoilées dans l’exposition “L’anatomie d’une collection“. Hélas, l’art n’a pas pour objectif principal de sublimer la femme mais plutôt de transmettre une émotion.
Selon moi, la mode n’a de sens que lorsqu’elle sublime la femme. Je n’opte pas pour un imprimé ou une coupe tendance s’ils ne flattent pas ma silhouette.
Certaines femmes s’enlaidissent au nom de la mode. Pour avoir du style, il ne suffit pas de porter des pièces de caractère, il convient de les porter comme une évidence, comme si elles avaient été créées pour vous.
Je n’opterai pas pour les cheveux roses, les pulls années 90, les jeans délavés très taille haute ou pour les chaussures à plateformes sous prétexte que c’est la new wave à New-York et que toutes les filles de Soho portent ça. Nos vêtements doivent coller à notre personnalité et s’adapter à nos multiples facettes, sinon on appelle cela un déguisement.
Je ne me considère pas « up to date » mais j’admets que certains basics d’hier sont devenus ringards comme le manteau cintré à la taille. J’opte pour les valeurs sûres qui donnent de l’allure et ne disparaîtront pas des placards d’une année à l’autre et c’est le cas du trench, des escarpins et de la petite robe unie.