21 mars 2024

Picotte – la très belle adresse qui sublime les spécialités régionales françaises à République

Picotte c’est la très belle adresse du quartier République à connaître !

Ce restaurant chaleureux situé en plein coeur de la dynamique rue de Malte sublime les spécialités régionales françaises. La cuisine canaille sème comme du bon grain sa fantaisie et démontre que la tradition n’a rien d’ennuyeux. Mieux, que cette dernière peut emprunter des déclinaisons très contemporaines.

Les petits plats sont savants et ce n’est pas la très éloquente carte qui dira le contraire !

Picotte a vu le jour grâce à deux passionnés de gastronomie, Catherine et Matthias. Amoureux de terroir, ils ont eu à coeur de révéler les pépites culinaires de nos régions.

Ici, les petits producteurs sont les rois car non seulement ils racontent des histoires d’Hommes et de Femmes mais en plus, il proposent ce que la nature a de meilleur à nous offrir !

Chez Picotte, on s’attable gaiement pout passer un moment gourmand, dans un cadre cosy. Banquettes moelleuses, tables en bois, parquet en point de Hongrie, moulures, murs en pierre apparente, luminaire design : la déco a été pensée pour que l’on s’y sente bien.

Sous la houlette de la cheffe de cuisine Marta Biagianti, les assiettes s’enchaînent sans fausse note. Il faut dire, elle a fait ses armes dans les palaces italiens avant d’arriver en France et elle a travaillé dans des établissements étoilés (Il Vino di Enrico Bernardo, Epicure, Neige d’été et Pilgrim). L’exigence est donc son maître-mot.

Profondément engagée dans le zéro déchet dans sa vie personnelle, Marta met ses connaissances en la matière au profit de Picotte, prenant soin d’utiliser chaque produit dans son intégralité. Et oui, la cuisine d’aujourd’hui se veut éco-responsable, raisonnable et bien pensée.

Voici sans plus tarder, le récit de notre épopée culinaire chez Picotte !

Direction la Savoie avec la Tartiflette, un rouleau de pommes de terre croustillant, une crème de reblochon, des lardons et des oignons grelots glacés… Jamais nous n’avons dégusté une Tartiflette aussi raffinée, quel bonheur !

Direction l’île-de-France avec la truite cresson et sésame, une truite mi-cuite, zébrée de mayonnaise au cresson et au sésame avec sa salade de cresson. Ce mets sain et savoureux fait la part belle à un produit de la mer tout droit venu d’eau douce.

Direction la Loire avec la Pintade du Gâtinais, jus à la truffe, une Pintade du Gâtinais accompagnée d’une mousseline de céleri rave, endive braisée au Sherry et son jus corsé à la truffe. Ce plat riche en saveurs brille par son éventail de goûts et de textures. Mention d’excellence pour le jus qui apporte du panache à la viande.

Direction le Languedoc avec la Bourride sétoise, un poisson frais à l’orange et au safran servi avec une tempura de légumes, Escabèche.

Ce mets très élaboré brille par ses notes délicatement fruitées et tout juste relevé.

L’équilibre est de mise. La chaire du poisson flirte avec une sauce venue d’un autre monde tant elle est exquise et les petits beignets nagent dans un océan de volupté.

En dessert, le flan antillais (flan à la noix de coco, crémeux goyave et glace coco) exalte les sens avec une touche d’exotisme. Il est généreux sans être lourd, gourmand sans être écoeurant. Et il faut le reconnaître, l’assiette est si bien dressée !

Le Chichi frégi, un chichi à la farine de pois chiches, ganache au chocolat noir, espuma banane et pois chiche sablés, vient balayer toute idée reçue sur cette friandise de fête foraine. Bien encadré, ce chichi se tient à carreaux et montre sa plus belle version de lui-même.

L’avis de Paris Frivole : Chez Picotte, on tombe en pâmoison face à cette cuisine tout en gouaille. On aimerait beaucoup avoir nos ronds de serviette dans cet antre de la bonhommie. À la faveur de produits nobles, la carte ne manque pas d’audace. Les assiettes présentées comme des oeuvres d’art sont pleines de surprises et les associations de saveurs sont épatantes. Le cadre est ravissant, les prix sont étonnants (et si bas !)…

Une seule question nous taraude… A quand l’étoile Michelin ?