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La frivolité trouve son sens dans le dédale des affres de la vie parisienne. Elle remet l’esprit en mouvement, apaise, console, exalte et teinte les paysages trop gris. La légèreté et la volupté sont des bouffées d’oxygène qui nous font sombrer dans la félicité suprême. A l’instar de la rose tendre et des plus belles fleurs du jardin qui l’entourent, l’instant frivole est un premier flirt parfumé qui laisse le rose aux joues et le coeur en joie. Paris Frivole vous invite à prendre de la hauteur dans le Marais, quartier éprit de liberté, sur lequel l’Hôtel de Jobo**** a jeté son dévolu.
Cet écrin raffiné abrite les amours des Parisiens avisés et des touristes bien conseillés grâce à ses 24 chambres. La Muse, Joséphine Bonaparte confère aux murs un esthétisme floral et baroque propre au Second Empire. Elle hante les lieux pour y souffler des ondes de féminité…
Jobo, comme Joséphine Bonaparte attire l’oeil des flâneurs avides d’esthétisme avec son entrée impériale. Celle-ci laisse place à un patio digne d’un jardin romantique où le mobilier en fer forgé blanc expose fièrement son design dentelé. Cette douce enclave aux 4 étoiles de la rue d’Ormesson est un coup de foudre ultime.
Pour saisir l’âme du Boutique Hôtel, il convient de se pencher sur l’art de vivre prôné par la belle Joséphine, amour invétéré de Napoléon Bonaparte, “ce fut la femme que j’ai le plus aimée“. L’attrait de Joséphine, de son troisième prénom Rose, pour la botanique l’a animé tout au long de sa vie. La divine Impératrice au caractère bien trempé avait une prédilection pour les roses qui lui rappelaient son enfance en Martinique. On raconte que pour la séduire, Napoléon aurait déployé sur son chemin des kilomètres de pétales de roses. Joséphine exalta sa passion pour les roses dans son jardin, ses tenues, la décoration de ses appartements en utilisant de nombreux dessins floraux.
Pour cette raison, l’espace est tapissé de roses sur le principe du Mix & Match à partir des illustrations d’époque. L’anachronisme est au rendez-vous et laisse penser que pénétrer au sein de l’hôtel de Jobo revient à s’immiscer dans la plus divine des failles spatio-temporelles… L’émerveillement est à son comble dans ce décor délicieusement chargé.
C’est Bambi Sloan en personne, à qui l’on doit aussi le Saint James, qui a décoré l’espace avec une pointe de modernité, rock et audacieuse.
Les thèmes des chambres au nombre de 4, sont des odes à l’époque…
Il y a « Incroyable » & « Merveilleuse » en référence au nom que se donnaient les élégants, « Sans Culottes » on est dans la fin de la Révolution, et « Gourgandine » en echo à la légèreté qui subi la période de la Terreur.
La mosaïque en marbre Marquina et Carrare des salles de bain rappelle celle de la Grèce antique en vogue au XVIIIème.
Moquette rappelant le parquet pointe de Hongrie, tissus tendus au mur, l’ambiance est feutrée et intimiste : tous les détails représentent des clin d’oeil à cette époque flamboyante.
On aime l’idée d’aller boire un thé ou un cocktail dans le salon / bar glamour de l’hôtel.
Le soir, on y livre des confidences, lovés dans les banquettes en velours à la lueur des bougies… L’esprit Paris Frivole dans toute sa splendeur !