Un titre « bling bling » qui sonne comme un oxymore et le ton est lancé. Diamants de sang est le nouvel opus de James Patterson, écrit à quatre mains avec Marshall Karp et publié aux éditions l’Archipel.
Tel un duo d’enquêteurs de haute voltige, ils signent un roman dans la lignée d’Alerte Rouge ou encore Instinct.
Ce sixième roman passe à la loupe les tribulations d’une section particulière de la police municipale, le Red du NYPD. Tourné vers les vices de la haute société de New-York, l’intrigue se plait à dévoiler toute la noirceur des classes privilégiées. Une jet set aux accents morbides, aussi étincelante de l’extérieur que sombre à l’intérieur…
Dès les premières pages on reconnaît le style direct et efficace du duo d’auteurs. Les personnages sont scrutés avec un œil qui ne loupe rien.
Le récit s’ouvre tel un film hollywoodien avec tout ce qu’il y a de plus clinquant : un red carpet, des femmes botoxées outrageusement et vêtues de robes haute couture indécentes.
Une soirée mondaine, du champagne qui coule à flot et une star, Elena Travers, assassinée en direct. Sa présence frivole était destinée à une parade pour dévoiler un collier à huit millions d’euros. Vingt émeraudes de quatre carats et une rivière vertigineuse de diamant : bien évidemment, ce dernier est dérobé.
L’inspectrice, Kylie MacDonald, est mariée à l’assistant d’un producteur en cure de désintox. Elle est accompagnée par Zach Jordan, inspecteur-narrateur, Ils vont mener ensemble l’enquête, et deux autres. Pour mener à bien cette énigme, ils vont arpenter les pavés des quartiers mal famés et les palaces.
L’avis de Paris Frivole : Diamants de sang ressemble à un scénario de film américain avec tous les ingrédients du succès. Une balade dans le New-York désenchanté où le luxe et la misère se côtoient. Du suspense. Des chapitres courts et impactants. De la fascination et bien sûr, deux plumes qui s’entremêlent de façon entraînante.