Quarantaine. Ce mot résonne comme une rengaine ces derniers mois en France et partout dans le monde. C’est aussi le titre d’un livre furieusement prémonitoire écrit par Peter May en 2005 et publié en 2020. Les éditions Rouergue Noir présentent ce polar troublant pour la première fois en France. Traduit de l’anglais par Ariane Bataille, le récit vibrant dépeint un chaos où le pillage et la loi du plus fort dominent.
Le synopsis fait écho à l’actualité : une pandémie qui ravage le monde et fait de nombreuses victimes. Les lecteurs sont emmenés du côté de Londres pour frissonner au rythme des contaminations, de l’armée réquisitionnée et des pires crimes commis par l’humanité.
Sur fond d’enquête policière, les rebondissements s’enchainent avec un réalisme percutant. La plume acérée de l’auteur et son sens inné du suspense créent une tension dès les premières pages.
Quand la fiction rejoint la réalité, la peur et le doute s’installent irrémédiablement.
L’avis de Paris Frivole : le polar “Quarantaine” est construit comme un blockbuster américain. Il y a de l’action, du suspense, des rebondissements, des surprises, de l’horreur et une pointe de satire. Bref, une fois que l’on commence à le lire, on ne peut plus s’en séparer, et ce jusqu’à la chute finale…
Le résumé complet : “Qui aurait pu imaginer une chose pareille ? Le domaine centenaire d’Archbishop’s Park, en plein cœur de Londres, défoncé au bulldozer pour y bâtir de toute urgence un hôpital. Alors qu’une épidémie sans merci a séparé la capitale britannique du reste du monde, alors que le Premier ministre lui-même vient de mourir, un ouvrier découvre sur le chantier ce qu’il reste du corps d’un enfant. Des ossements qui ne datent pas du temps des archevêques. MacNeil, l’homme qui a décidé de quitter la police, qui vit ses dernières heures dans la peau d’un flic, est envoyé sur les lieux. C’est lui, le policier désabusé, qui va devoir remonter la piste d’une machination abominable, dans une ville en butte aux pillages où les soldats en patrouille font la loi. Et alors qu’il apprend que son fils unique, Sean, est contaminé à son tour, n’ayant qu’une chance infime d’en réchapper.
Lorsqu’il a écrit ce roman en 2005, Peter May était loin de penser qu’un jour la réalité se rapprocherait autant de la fiction. Publié quinze ans plus tard en Grande-Bretagne, en plein confinement, «Quarantaine» a fait l’événement. C’est aussi, tout simplement, un roman policier qu’on ne peut pas lâcher.”.
A propos de l’auteur : Peter May est célèbre pour sa trilogie écossaise “L’île des chasseurs d’oiseaux”, “L’Homme de Lewis” et “Le Braconnier du lac perdu”.