Au premier abord, on les embarquerait volontiers dans un Van pour traverser la Californie. Et encore c’est un vain mot car on préférerait plutôt les kidnapper… Et puis en discutant avec eux on se rend compte que leur 4 regards bleus comme l’océan n’ont rien de candide : ils savent ce qu’ils font et où ils vont…
Ils ont 24 ans, ils viennent de Troyes et ils ont le vent en poupe, qui sont donc les membres du groupe The Distroy ?
Sex symbols vous avez dit ? De toute façon non, les Distroy revendiquent avant tout la qualité de leur musique bien qu’avoir un physique avantageux ne leur soit pas défavorable.
Au lieu de se perdre dans la contemplation, on écoute leur album pop rock et là, on change de regard sur les 4 musiciens…
On finit par ne voir que le talent… There is still a place est un opus audacieux et entêtant… Le titre de l’album, emplit d’humilité pourrait suggèrer au public et aux médias de leur faire une place pour exercer pleinement leur passion.
Paris Frivole est allé à leur rencontre pour découvrir le phénomène qui s’empare du monde entier : les Starbucks internationaux diffusent 4 titres de leur album…
Bonjour The Distroy, pourriez-vous nous dire comment vous vous êtes rencontrés et comment a commencé l’aventure du groupe ?
L’idée nous est venue alors que nous étions à l’école, c’était en 2005. Vincent et moi (Roméo) avions la chance de suivre un double cursus avec le conservatoire. Un jour, de manière assez naturelle nous l’avons créé. Au début, on explorait le Rythm’n Blues puis très vite on a opté pour le pop/rock. Avril est entré dans le groupe pour remplacer provisoirement Vincent à la batterie et il est devenu le pianiste du groupe. Vincent est venu à la batterie, il est également ingénieur du son. Gabriel est le dernier a être entré dans le groupe, en 2008, c’est un ami d’enfance de Roméo.
Où pouvons-nous trouver votre album ?
Nous le vendons principalement en concert, il est en écoute libre sur le site http://thedistroy.bandcamp.com/releases et disponible sur quelques sites comme Deezer, Itunes ou encore Spotify.
C’est rare pour un jeune groupe de pop/rock français de chanter en anglais, pourquoi ce choix ?
On trouve l’anglais plus permissif, il nous permet plus de liberté et cela sonne mieux avec les mélodies.
Quelle est votre expérience lors des concerts, comment vivez-vous chacun de ces moments ?
Nous avons réalisé jusqu’alors 150 concerts à travers la France. La scène, c’est ce qu’on préfère. On s’amuse à échanger nos instruments sur scène pour créer une dynamique sympa. On est tous très polyvalents. On a eu la chance de jouer dans des endroits super : en Sardaigne à un festival, à la Cigale, au Divan du Monde, à la Machine du Moulin Rouge… On fait beaucoup d’acoustique aussi.
Quel est le message que vous vouliez transmettre aux gens qui vous écoutent ?
Cet album est assez mélancolique, c’est une inspiration permanente. On pourrait vous dire des choses banales et prétendre que nous voulons transmettre des messages de paix et d’amour mais c’est vu et revu. On voulait juste composer une musique agréable. Certaines chansons sont très personnelles, “Rest in peace” évoque la perte d’un être cher, tout le monde peut s’identifier à cela. “Echoes from the past” évoque les bombardements dans les Balkans et le fait de revenir sur une terre dévastée.
Quels sont vos ambitions musicales pour les années à venir ?
Notre prochain album sera probablement un peu plus rock. Nous voulons travailler avec un orchestre symphonique. C’est un rêve qui va se concrétiser. On pourrait bien faire appel également à des enfants d’une chorale pour représenter l’avenir, un peu comme Pink Floyd avec “Another brick in the wall”.On veut à tout prix garder le côté acoustique car c’est notre touche personnelle.
En ce moment vous êtes en pleine ascension, sur quels projets travaillez-vous actuellement ?
On est entrain de composer la musique de deux défilés pour la Fashion Week de New-York prévue en Janvier, pour Carlisle Etcetera. Sinon on est diffusés dans les 15000 Starbucks du monde entier ! L’application Shazam permet aux gens de nous identifier rapidement ! On a la chance de passer en radio dans 25 pays comme par exemple sur NRJ Autriche ou encore Virgin Italie.
Vous êtes tout le temps sur la route… Et les filles dans tout ça ?
On a déjà eu affaire à des groupies à l’un de nos concerts. Elles nous attendaient à la fin du concert et ont même ouvert le rideau pour pouvoir accéder à nos loges ! Après on pourrait nous coller une réputation qui ne nous correspond pas parce que justement on a besoin d’une stabilité sentimentale. C’est ce qui nous équilibre.
Que représente pour vous la frivolité ?
La frivolité c’est une notion de voyage, d’évasion, trouver le bonheur en dépit des moments difficiles.
Quel message voudriez-vous transmettre aux lecteurs de Paris Frivole ?
Demain est un jour nouveau, il ne faut jamais abandonner !
Merci beaucoup Roméo, Vincent, Avril et Gabriel !
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