L’été 2021 s’annonce évidemment torride. Pour mieux préparer notre esprit et notre corps vacciné à la frénésie qui s’annonce, nous avons décidé de revenir aux sources et de nous demander ce que la nature pouvait nous offrir à l’état brut.
Nous sommes donc allés, non pas à la pharmacie du coin, mais dans officine un peu plus exotique : une herboristerie ! Comme l’aurait fait notre arrière-grand-mère en fait, sans trop se poser de questions, avant que le régime sous Pétain décide en 1941 d’offrir le monopole des plantes médicinales aux pharmaciens ! 80 années plus tard, la situation en France (unique en Europe) n’a pas changé : le métier d’herboriste reste officiellement interdit.
Reste néanmoins à ces officines spécialisées, les herboristeries, la possibilité de travailler autour de 148 plantes médicinales libérées, c’est à dire des plantes en vente libre (quelques concessions existent donc). Nous sommes ainsi allés dans l’une des rares herboristeries parisiennes ayant pignon sur rue – chez Herborisia, au 4 rue du Roi de Sicile, au pied du métro Saint-Paul, avec cet objectif en tête : viser cet été un bien-être euphorisant, dynamisant, stimulant, favorisant la bonne humeur et donnant la pêche, le tout en restant parmi les plantes libérées… Tout un programme !
Et le challenge fut relevé haut la main par l’herbaliste nous ayant reçu avec beaucoup d’écoute. Nous sommes finalement repartis avec un mélange de trois plantes médicinales à consommer en tisanes : une « synergie » (le mot est important) entre l’Angélique *, la Galanga * et le Ginseng sibérien *.
*Angélique : appelée “plante-ours” par les amérindiens, elle contribue à réveiller la force animale qui sommeille en nous.
*Galanga : plante énergisante et tonique, pour la vitalité physique et psychique.
*Ginseng sibérien : reconnue pour apporter davantage de vigueur et une meilleure libido
Merci Herborisia de nous rendre accessible le bien-être par les plantes !
PS : à noter que cette herboristerie commercialise aussi une molécule très en vogue actuellement : le cannabidiol (molécule issue du chanvre “industriel”).