Interview du designer Ylan Anoufa, à la tête de la maison Anoufa !

par Paris Frivole

Paris Frivole aime les jeunes entrepreneurs qui ont du talent et de la suite dans les idées. Nous avons eu la chance d’interviewer Ylan Anoufa, le designer à la tête de la Maison Anoufa que son arrière grand-père avait créé en 1939.

775701_10200521757347172_710717062_o

   

  Bonjour Ylan, nous avons un point commun, vous avez réalisé un défilé à l’Elysée Lounge pour dévoiler vos collections de la Maison Anoufa. J’ai moi-même organisé un défilé pour une jeune créatrice dans ces lieux. Quelles ont été les retombées de cet événement fashion ?

Depuis quelques temps, La Maison Anoufa est très bien relayée par la presse, notamment dans les Vogue mondiaux. Nous avons été cité par la Chambre Syndicale de la Haute Couture, de qui n’est pas donné à tout le monde.Cet événement à l’Elysée Lounge a été un succès. 

La mode c’est votre passion ou c’est un devoir familial ?

Plus qu’une passion, c’est ma vie. On sépare trop souvent l’art et la mode, or, il y a l’étape du dessin, du croquis. Je ne dissocie pas l’art de la mode. 

Auriez-vous un scoop sur la Maison Anoufa ? De nouvelles orientations ?

Je travaille sur des projets pour faire grandir la maison : l’ouvrir au marché de la licence. Parfums, chaussures, sacs, maroquinerie. La collection de parfum sortira d’ici 1 an et demi. Je réfléchis aussi à la collection homme, une première pour la maison. Une ligne de jeans/street wear jeune et branchée aussi. C’est un vrai challenge sachant que la Maison Anoufa est indépendante. Le premier défilé organisé en 2010 avait été moqué car un petit créateur n’est pas forcément financé, il est souvent pris pour un arriviste. Finalement, j’avance…

Quel style voulez-vous donner à la femme ?

J’aime le Glam-Rock, un style à la fois féminin et plein de caractère.

Parlez-moi de votre parcours, comment en êtes-vous venu à ce milieu ?

Je suis parti avec un sac à dos à New York à l’âge de 16 ans et je suis devenu le directeur du style pour la ligne de jeans de Fubu street avant de développer les vêtements de Kappa, Heatherette, Drunky Monkey durant 5 ans. Quand je suis revenu en France, je me suis rendu compte que cela n’allait pas être aussi simple. Il faut toujours en faire plus et innover.

Quelles sont vos méthodes de travail ?

Je fais mon travail de A à Z, des dessins aux patronnages en passant par le découpage et le prototype. On est jamais mieux servi que par soi-même et comme disait mon grand-père, “Ne sois pas connu pour ce que tu es mais pour ce que tu fais”. Enfin, j’ai une équipe heureusement !

 Vous êtes un jeune créateur mais également un artiste peintre, pourriez-vous nous en dire davantage ?

Ma femme est polonaise, moi je suis juif originaire d’Algérie. Je vais faire une exposition d’art à Varsovie en collaboration avec l’Ambassade d’Israël. Je trouve intéressant pour un juif de retourner en Pologne en dépit de tout ce qui a pu s’y passer. J’ai réaliser des portraits sur le thème du Rabbi, ils sont faits à la main et découpés en cuir. Cela se réalisera à la mi-février. Je souhaite récupérer des fonds pour la rénovation des Synagogues dans ce pays.

Quelle est votre définition de la frivolité ?

Quelqu’un de frivole c’est un électron libre qui suit son instinct, ses envies et ses choix. Une personne qui ne se fait pas court-circuiter par le système économique actuel.

Donc vous êtes frivole ?

Oui, je le suis !

Auriez-vous un message pour les lecteurs de Paris Frivole ?

Ne suivez pas le système mais suivez vous-même. Vous êtes la mode !

Merci Ylan !

http://www.maisonanoufa.fr/#effervescence.html

https://www.facebook.com/ParisFrivole

1381794_10202101905209881_1172825226_n

Vous pouvez aussi aimer

1 commentaire

jocelyne KAKOU 23 October 2013 - 22 h 17 min

bravo cousin je suis fiere de toi et j espere te voir quand je viendrais a Paris…. plein de bisous jojo

Les commentaires sont fermés.