Au détour d’un cocktail-vernissage hype, d’une musique commerciale et d’un dancefloor improvisé, Paris Frivole a rencontré Jean-Barthélémy Bokassa… C’est sans le moindre préjugé et sans connaître le personnage que l’amitié est née : entre fou rires et chorégraphies millimétrées !
Loin du vernis social et avec un brin de jugeote, Paris Frivole s’en est remis au dialogue et à l’intuition. Mais qui est donc Jean-Barthélémy Bokassa ? Un jeune jet-setteur parisien ? Un homme d’affaires ? Un premier de la classe agaçant que l’on adore détester ? Et s’il était tout simplement un heureux iconoclaste qui suit son instinct brillamment ? Lumière sur celui qui éclaire les médias en ce moment même…
Qui a dit que l’on devait exister à travers ses parents et ses grand-parents ? Loin du cliché de l’enfant bien né qui se repose sur ses lauriers, Jean-Barthélémy Bokassa affiche un moral de combattant et un CV à faire pâlir les plus grands intellectuels parisiens. Mais qui est-il vraiment ?
Jean-Barthélémy, tu es avant tout un écrivain ! Après Les Diamants de la trahison et Saga Bokassa, des ouvrages historiques se référant à tes ancêtres, tu t’es lancé dans des ouvrages humoristiques et satiriques comme Le guide du Castor et le tout dernier Eryka Flynt, “Meilleure sélection de la FNAC”. Peux-tu nous en dire davantage, pourquoi avoir choisi une telle intrigue ?
Eryka Flynt, c’est l’histoire de 4 générations de femmes. Eryka a été engraissé par sa mère toute sa vie. Sa grand-mère a fait fortune grâce à de fructueux mariages, elle souhaite aider sa petite fille à maigrir car selon elle, elle ne pourra trouver un mari avec un tel physique. Eryka recherche l’amour avec un grand A et va tout entreprendre pour démontrer qu’elle peut être aimer telle qu’elle est. Cette histoire critique les arrivistes mais dépeint une réalité : il est séduisant d’épouser une personne qui a de l’argent, qui a réussi dans la vie et qui est un winner. Ce n’est pas un mal, sans parler de vénalité bien évidemment.
Quel est le message le plus profond que tu veux transmettre à tes lecteurs ?
Au delà des difficultés que nous rencontrons dans notre vie, il ne faut pas se laisser embarquer dans la médiocrité ! Nous avons tous des valeurs, une éducation, des études alors il ne faut pas accepter cette médiocrité, c’est une insulte à soi-même ! Par exemple, je vois beaucoup de personnes qui par peur d’être seules, se mettent en couple avec des personnes qui ne sont pas à la hauteur.
La peinture est une de tes activités, où peut-on apprécier ton travail ?
L’art semble bercer ta vie : l’écriture, la peinture, la comédie, la musique, la mode, mais dans le fond, quel est ton rêve artistique inavoué ?
Je rêve de prendre le thé avec Rihanna car je la respecte énormément, elle ne sort que des tubes ! J’aimerais qu’elle me raconte sa vie, son quotidien et des choses un peu plus insolites comme par exemple, savoir comment elle recoud un sac Vuitton !
Parlons de mode ! Quelles sont les tendances que tu aimes le plus cet hiver ?
J’adore cultiver le dandisme, je ne suis pas victime de la mode. J’aime porter un vieux jean avec une ceinture Hermès, mixer les pièces vintage et les pièce de luxe !
Un scoop fashion à nous révéler ?
Je n’ai jamais porté de ma vie des baskets classiques, je n’en porte que des “haute couture” !
Quel est ton créateur préféré ?
J’aime beaucoup Dolce & Gabanna !
Trouves-tu les parisiennes et les parisiens élégants ?
Oui, les parisiennes font beaucoup d’efforts, elles sont très apprêtées ! Les parisiens un peu moins même si la Beckam attitude gagne du terrain !
Trouves-tu les parisiens grincheux et penses-tu de manière plus générale que l’humeur des français est maussade ?
Oui, je trouve que les gens sont trop concentrés sur leurs problèmes et ont tendance à oublier les bons côtés de la vie ! Il faut cultiver la pensée positive, se forcer à sortir pour faire des belles rencontres ! Car chaque rencontre est une opportunité amicale, professionnelle ou sentimentale.
Quelle actualité internationale t’a le plus touché dernièrement ?
Sans hésiter, la mort de Nelson Mandela, quel grand homme ! Il a fédéré les peuples sans aucune haine malgré ses 30 ans de prison ! Il était si positif !
Pour quelle cause aimerais-tu te battre ?
J’aimerais ressusciter Gianni Versace, la mode est morte avec lui, c’était un génie !
Quel est ton modèle dans la vie ?
Mon modèle n’existe pas mais si je devais le créer, ce serait un mélange de Karl Lagerfeld et du Dalaï Lama, le talent allié à la sagesse.
Quel est ton quartier préféré dans Paris ?
J’adore la rue Saint Honoré, la Place Vendôme, on y trouve beaucoup de frivolité : tous ces diamants et ces décorations de Noël !
Quel est ton QG à Paris ?
Je vais très souvent travailler avec mon PC à l’Hôtel Costes !
Que préfères-tu dans les mondanités et qu’aimes-tu le moins ?
J’aime les rencontres avec tous les milieux : artistes, théâtre, show business, littérature, mode, c’est vraiment enrichissant. Et évidemment, je déteste les faux semblants et l’hypocrisie !
Quelle est ta définition de la frivolité ?
C’est une réponse à la mélancolie. C’est de la légèreté, de l’humour face aux choses sérieuses et aux soucis. C’est une démarche intelligente.
Comment la manifestes-tu ?
Et bien quand je n’ai pas soif, je commande 2 coupes de champagne !
Un mot pour les lecteurs de Paris Frivole ?
N’oubliez jamais que le bonheur est accessible à tous, surtout à vous !
Propos recueillis par Sarah Frivole
http://www.bokassa.info
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2 commentaires
Article très intéressant
Quelle élégance ! Merci pour cet interview.
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