Interview Gregory Bakian – chanson française

par Paris Frivole

Avis à la génération qui collectionnait à l’adolescence des posters de leurs stars préférées. De Star Club en passant par Salut ou encore Fan 2, cette époque n’est pourtant pas révolue. Il n’y a pas d’âge pour tomber amoureu(se)x d’un artiste…

Le chanteur Gregory Bakian brille par son talent mais il est impossible de ne pas sans mentionner sa belle gueule et son sex-appeal incroyable. Le petit protégé de Charles Aznavour est en pleine ascension et ses concerts bousculent les foules. 

Gregory bakian paris frivole

Ce mardi 14 octobre, se déroulait dans la salle mythique du Réservoir, à Paris, le Showcase privé de Grégory Bakian, à l’occasion de la présentation de son premier EP éponyme et de l’un des nouveaux associés du label Seiya Records qui s’associe à la carrière de Grégory, Monsieur Jacques Villeneuve, ancien Champion du Monde de Formule 1 et Vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis… !

Nous l’avons rencontré pour une interview en toute intimité.

Bonjour Gregory Bakian, le 14 octobre dernier tu as enflammé la scène du réservoir avec un Showcase dédié aux professionnels et à la presse, comment ça s’est passé ?

Ca s’est super bien passé, ce fut une belle soirée. J’ai dédié ce showcase à mon ami Jules Bianchi, pilote de Formule 1 dont l’état est critique. Je suis très touché par son accident car c’est un ami d’enfance. Ce n’était pas facile de chanter devant un public de professionnels, ça change des concerts traditionnels avec les fans mais ça m’a fait plaisir. C’était quand même un challenge et j’adore ça.

Cite-nous un de tes meilleurs souvenirs de ce showcase ?

Passy m’a demandé de dédicacer mon album ! Je sais que Big Ali qui n’est pas fan de variété française a aimé ma musique. C’est très positif. On peut ne pas aimer la variété française et adhérer à mon style. C’est un beau compliment.

gregory bakian concert le reservoir

On raconte que tu es le petit protégé de Charles Aznavour, peux-tu nous en dire davantage ?

Charles n’aimerait pas qu’on parle en ces termes là mais effectivement il m’a offert une chanson. C’était un immense honneur pour moi car on partait d’une feuille blanche. Il m’a fait confiance en associant son nom au mien. Mais il ne m’aide pas car pour lui, le talent et le travail font tout. Je sais qu’il me suit et regarde mon évolution… Un jour il m’a dit que j’avais une bonne gueule et du talent mais qu’il fallait voir si j’avais les épaules pour le porter !

Quelles difficultés as-tu pu rencontrer au début de ta carrière ?

J’étais timide au début, il fallait surmonter cela. Je suis parfois tombé de haut, j’ai eu des déceptions. Tu sais dans ce milieu certaines personnes parlent beaucoup et s’avancent trop. Cela crée des illusions.

Te prédestinais-tu à la chanson ?

Oui, vers 15-16 ans je déclarais vouloir faire carrière dans la musique. Evidemment cela faisait rire beaucoup de monde puisqu’une personne sur un million y parvient… J’ai beaucoup travaillé pour y arriver !

Quels messages souhaite-tu faire passer au travers de tes chansons ?

“Ce qui ne tue pas rend plus fort”. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, on est confrontés à des coups durs mais cela renforce notre courage. Mes messages sont divers mais je dirais qu’ils encouragent les uns et les autres à se regarder avec plus d’amour. Si on regardait les autres avec bienveillance, le monde se porterait mieux. Il faut être tolérant et accepter les gens avec leurs défauts.

gregory bakian concert

Quelles sont tes influences musicales ?

J’ai eu plusieurs phases… La première avec les grands auteurs français tels que Brel, Trenet et Aznavour. La seconde phase était classique et lyrique avec  de l’opéra, des voix d’exception, des performances de haut niveau où tout se joue au détail. Je prends des cours de chant lyrique encore aujourd’hui avec Jean-Pierre Blivet. Ma troisième phase est orientée sur la pop américaine avec du gros son, Michael Jackson, Green Day, Muse, Lady Gaga, Britney Spears, Mariah Carey, Witney Houston… Après je peux aussi aimer le rap et l’electro. Grand Corps Malade me touche, j’aime sa sensibilité à fleur de peau, son authenticité. Je suis une éponge qui aspire les émotions.

Qu’est-ce qui te touche le plus dans cette aventure ?

Je suis touché par les gens qui m’ont été fidèles, qui m’ont accompagné et qui ont investi sur moi.

Est-il difficile de se faire une place en France quand on est un jeune artiste comme toi ?

Disons qu’en France on est plus “récupérateurs” que “starters”. Par exemple à la radio, on attend qu’une chanson rentre en playlist pour la diffuser. On ne prend pas de risque. Après j’ai eu la chance d’être l’artiste coup de coeur France 3.

gregory bakian en concert

Tu déclares être un éternel nostalgique, comment explique-tu cela ?

Je suis nostalgique depuis l’âge de mes 10 ans. L’enfance me touche. C’est un état d’esprit.

Quel genre d’enfance as-tu eu ?

J’ai grandi à Nice de 6 à 12 ans. mon père avait un resto, il travaillait énormément. Ma mère s’occupait de moi. J’étais un intrépide un peu rebel mais ma mère a eu la brillante idée de m’inscrire dans une école de karting du côté d’Antibes quand j’avais 8 ans. Ca m’a vraiment canalisé. C’est d’ailleurs là que j’ai rencontré Jules Bianchi. On se voyait tous les week-ends. C’était une belle époque.

Parle-nous de tes prochaines dates, de tes projets ?!

Mon prochain concert aura lieu le 25 novembre au Vingtième Théâtre, il sera en accoustique. Ce sera très intimiste avec du violon, de la guitare et du piano. Sinon mon équipe et moi, nous travaillons sur les tournées d’été. Je vais faire plusieurs shows dans plusieurs villes avec des milliers de spectateurs. Je vais aussi retourner en studio pour sortir mon album. J’espère qu’il sera dans les bacs avant début 2016.

gregory bakian

Où pouvons-nous t’écouter actuellement ?

On peut écouter mes chansons sur Deezer, Itunes, Spotify, Google Play, Orange, SFR…

Comment vis-tu ta notoriété ? Rencontre-tu des groupies ?

Je le vis bien, je suis étonnée de voir à quel point ces fans sont jeunes ! Ce n’est pas toujours simple à gérer car cela peut rendre ma vie sentimentale compliquée. Ce n’est pas facile de trouver une copine qui accepte cela.

Quel genre d’amoureux es-tu ?

Pour le moment je suis jeune et libre, j’aime plaire mais quand je suis amoureux, je suis un autre homme. En fait je peux être assez romantique.

Tu voyages beaucoup, ce n’est pas trop difficile pour ta vie perso ?

J’adore voyager, j’aime vivre à cent à l’heure. C’est mon côté “ancien champion de karting” qui parle… 

greg bakian

Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?

A l’avenir on peut me souhaiter de continuer à chanter sur scène, à partager ma passion et à donner des instants de bonheur aux gens qui m’écoutent. Après je n’ai pas de rêves mais plutôt des objectifs. Je travaille beaucoup pour pouvoir un jour remplir de plus grandes salles ! Le but est d’être entendu par le plus de monde possible.

Afin de conclure sur une touche un peu plus légère, quelle est ta définition de la frivolité ?

Pour moi c’est du lâcher-prise, de l’amusement, des instants glamour, des moments avec une fille… J’aime les belles choses et les belles femmes…

Merci Gregory !

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