Depuis 1885, le talent de René Lalique brille dans les sphères les plus raffinées. Il fut d’ailleurs le bijoutier favori de l’iconique diva Sarah Bernhardt dont la théâtralité et les caprices eurent des échos retentissants outre-atlantique.
L’excentricité du bijoutier, son sens du détail et sa poésie vont l’amener à intégrer dans ses créations des inspirations liées à la faune, à la flore et aux femmes. Son amour de la nature et des silhouettes voluptueuses ouvrirent alors un champs créatif infini laissant parler nymphes et libellules. La frivolité est l’essence même du travail de ce magicien de l’esthétisme et il faut le dire, Paris Frivole en est fan de manière inconditionnelle.
La démarche de l’artiste transcende l’univers de la bijouterie classique. A contre courant, il choisit d’utiliser des matériaux tels que la corne, l’ivoire, les pierres semi-précieuses, l’émail et le verre.
Lalique présente ses nouvelles collections de bijoux fantaisie automne-hiver 2018-2019. Celles-ci célèbrent 130 ans d’histoire et de création.
La Maison dévoile deux nouvelles collections de bijoux : Trois Hirondelles et Eurydice. Les autres collections phares sont revisitées : Cabochon présente la réédition d’un modèle original de René Lalique et 1927\1928 révèle deux nouveaux coloris aux tonalités ultra-graphiques ou solaires.
La collection Trois Hirondelles symbolise le bonheur.
Ce nouveau motif en médaillon serti de vermeil dévoile une envolée de trois hirondelles sculptées sur un cristal nacré. Une parure au look vintage qui se décline sur deux tailles de médaillon : un grand modèle travaillé en cristal ajouré et un petit modèle dont le dessin gravé au dos du médaillon en cristal se révèle par transparence. Cette nouvelle collection nommée Trois Hirondelles est composée de sept bijoux dont un grand collier à porter dans un esprit sautoir.
Eurydice est une collection issue de la collaboration entre Lalique et l’Opéra national de Paris. Celle-ci rend hommage à Orphée et Eurydice, un couple tout droit sorti de la mythologie grecque. Le motif de serpent se pare d’écailles de laque noire, en plaqué or 18 carats dessinent des entrelacs enlaçant dans leur étreinte un motif ajouré, symbolisant l’écorce des arbres.
Cette interprétation évoque le serpent qui causa la perte de la dryade Eurydice, nymphe des arbres et de la forêt. Le mythe raconte qu’Orphée tenta en vain de sauver sa bien-aimée. Sur ces cinq bijoux fusionnent les thèmes majeurs hérité du patrimoine de René Lalique – le mythe, la faune et la flore.
La collection 1927\1928 est inspirée de l’Art déco.
Une nouvelle version argentée au look black & white joue des oppositions entrecristal noir aux reliefs sculptés et blanc brillant immaculé. Une nouvelle version dorée à l’or jaune 18 carats avec des perles de cristal sculptées et des perles de verre effet marbre est désormais disponible.
La collection Cabochon vient d’accueillir une toute nouvelle version gravée : la réédition de la bague Épis imaginée en 1931 par René Lalique. Cette bague nécessite huit heures de travail à la main pour réaliser la gravure. En cristal noir et cristal ambre, on la trouve uniquement au Metropolitan Museum of Art.
L’avis de Paris Frivole : Ces 4 collections Lalique s’inscrivent dans une dynamique artistique très contemporaine, sans ne rien perdre de l’ADN de René Lalique. On sent à travers chaque pièce, l’hommage à l’artiste, l’esprit vintage, les inspirations qui l’ont animé de son vivant et qui continuent de le suivre 130 ans plus tard…