Il fallait des artistes à la hauteur pour relever le défis d’un dancing musical reprenant un monstre cinématographique : Saturday Night Fever... Emblématique des années 70, John Travolta avait signé l’un de ses plus grand rôle de sa vie. Charismatique, avec le groove dans la peau, il avait fait rayonner une énergie créative époustouflante. Le spectacle rend hommage à cette époque mythique, illuminée de strass et de paillettes. La musique, la danse, les dialogues : Saturday Night Fever réserve bien des surprises. Stéphane Jarny a signé la mise en scène du spectacle et Stéphane Roy, la scénographie… Deux stars de la danse assurent le succès du dancing musical, la divine Fauve Hautot et Nicolas Archambault…
Paris Frivole était à la générale du spectacle le 9 février au Palais des Sports… Voici sans plus tarder, ce qu’il en a pensé… Mais avant cela, rappel de l’histoire et de la bande originale.
Le synopsis
Tony Manero, ce jeune NewYorkais issu du milieu défavorisé de Brooklyn trouve son émancipation et son épanouissement tous les samedis soir sur la piste de dance de la discothèque « l’Odyssé ».
Il passe de simple vendeur de peinture mal payé à, dieu de la piste, adulé par les femmes et envié par les hommes.
Mais être un jeune NewYorkais dans les années 70’s n’est pas si simple et son succès lui apporte aussi des ennuis auprès de sa famille, des bandes rivales, des femmes …. Il incarne une jeunesse perdue et désorientée, thème qui n’a jamais pris l’ombre d’une ride.
Une Bande Originale mythique
Les BeeGees sont indissociables de cette œuvre cinématographique.
Plus d’une dizaine de tubes du groupe, tous placés au top des charts ; Staying Alive, How deep is your love, Night Fever, More than a woman, Jive Talkin, You should be dancing, If I can’t have you ….
Une autre dizaine de tubes interprétés par d’autres pointures du disco (Kool and the Gang, Tavares, The Trammps et leur Disco Inferno, Walter Murphy et sa légendaire reprise de la 5ème symphonie de Beethoven façon disco …) contribuent à cet album mythique.
On a aimé : la danse, le chant et le glamour des deux protagonistes. Fauve Hautot est plus belle que jamais dans son rôle de poupée distante et un brin snob. Nicolas Archambault livre une danse très virile et extrêmement érotique avec son déhanché endiablé. Régulièrement en slip kangourou tout au long du spectacle, on a pu apprécier son corps d’Apollon… Et cela en a émoustillé plus d’unes (et plus d’uns)…
On a adoré la scène du concours de danse où 3 couples s’affrontent… Ce fut une parenthèse vraiment sensationnelle. Le couple Latino a été phénoménal.
Quant à la musique, fondamentale dans ce dancing musical, est à la hauteur de nos espérances. Le trio de chanteur était à couper le souffle : Stéphane Rizon, Nevedya et Flo Malley. Dans son rôle ingrat, Annette interprétée par Fanny Fourquez parvient à nous surprendre avec son timbre de voix magnétique.
On a moins aimé :
– Les scènes de danse trop entrecoupées pour qu’on puisse vraiment s’immerger dans l’histoire. L’émotion du récit n’est pas au rendez-vous, le spectacle est porté par la danse et le chant mais est sans cesse interrompu par les poses narratives de Gwendal Marimoutou.
– Les scènes projetées sur le mur, avec les parents de Tony à table. Cela nous a fait pensé à Scènes de Ménage.
– Lorsque le public a été amené à se lever de sa chaise pour une pause dansante, l’ambiance Club Med était au rendez-vous, en d’autres termes, ça passe ou ça casse. La bonne ambiance l’a emporté !
En bref, si vous avez envie d’une soirée sous le signe de la bonne humeur, venez voir Saturday Night Fever, la team de danseurs, de chanteurs et le duo Fauve Hautot Nicolas Archambault sauront vous subjuguer…
http://www.saturdaynightfever.fr/
